IZZIE Ҩ runaway

crédits (fuckyeahgorgeousladies.tumblr.com)

Isobel « Izzie » Bonnie Monroe
❝ harder better faster stronger ❞

age @ vingt-cinq ans.date et lieu de naissance @ 19 août, New-York. statut @ célibataire. métier/études @ infirmière. groupe @ round my hometown.

Prends-moi. Choisis-moi. Aime-moi a écrit:: va au cinéma une fois par semaine. @ croit dur comme fer en la magie. @ lit des romans d'amour et des histoires de magie. @ aime regarder des séries tv sur son canapé en mangeant de la glace au citron. @ est homosexuelle. @ s'est fâchée avec ses parents à l'adolescence. depuis, elle vit chez sa tante dans une petite maison de Fire Island. @ sa plus longue relation amoureuse a duré trois moin. elle avait alors seize ans. @ est d'une maladresse folle. @ ment avec une facilité plus qu'étonnante. @ a un chien, un gros labrador sable répondant au nom de Cookie. elle l'adore et il est, en l'occurence, le seul animal qu'elle peut supporter. @ fait du tennis et de la course à pied. @ est adepte des courses de voiture. @ aime porter de jolies robes. @ est ceinture noire de judo. @ ne sait pas cuisiner. @ déteste faire le ménage. elle s'y force mais elle reste très bordélique. @ bonne vivante, elle profite de tout ce que la vie lui offre. @ a de grands rêves, de grandes aspirations qui ne se réaliseront sans doute jamais. @ commande des pizza au moins deux soirs par semaine. @ adore les défis.

My life is kinda boring
@15LIGNES « Et... voilà... » marmonna Isobel. La langue entre les lèvres, elle griffonna quelques derniers mots sur la copie puis fit pivoter sa chaise de bureau pour se tourner vers Avery. Avery était une adolescente de quinze ans à la chevelure flamboyante, au regard bleu ciel et la patience et la gentillesse légendaires. Celle-ci était allongée sur le lit d'Isobel, à son aise. Un sourire satisfait étira ses lèvres, contente du travail accompli, et son regard se détourna vers la fenêtre, un air rêveur habillant son visage. Discrètement, Isobel se leva de sa chaise et s'approcha d'elle. Sans gêne, elle vint s'asseoir à califourchon sur son amie, arborant un large sourire amusé. À moitié surprise, Avery se tourna vers elle. Elles se contentèrent de rester ainsi, se regardant dans les yeux et oubliant le reste, comme des jeunes amoureuses qu'elles n'étaient pas. Il n'était pas question d'amour entre elles, juste un petit flirt innocent. Enfin, pas si innocent que ça. « Séduis-moi, » dit-alors Avery, rompant le silence qui s'était installé depuis plus de dix minutes. Isobel arqua un sourcil et se pencha plus près de son amie. Elle attrapa une mèche de ses cheveux, l'enroula autour de son doigt et prit un air joueur. Elle s'approcha un peu plus, ses lèvres narguant celles d'Avery. « Pas besoin. Tu es déjà sous mon charme. » Elles esquissèrent un sourire et puis leurs mains se trouvèrent. Isobel avait toujours son regard plongé dans celui d'Avery et plus rien d'autre n'existait autour d'elle. « Séduis-moi quand même. » murmura Avery. C'était une demande à laquelle Isobel ne pouvait que répondre. Elle se recula puis s'approcha à nouveau, toute prête à prendre enfin possession de ses lèvres. La porte pivota alors en un grincement fort et résonnant de façon théâtrale. Dans le cadre de la porte, Connie Monroe, la mère d'Isobel. Elle contempla la scène qui s'offrait à elle, un air outragé sur le visage. Sa fille était immobile. Incapable de se reculer de son amie et incapable de dire quoi que ce soit. Paralysée. Le regard d'Avery faisait l'aller retour entre la mère et la fille. Sans rien dire non plus. Et finalement, ce fut Connie Monroe qui rompit le silence. « Doux Jésus! »

Le plaisir de retrouver sa maison, son foyer et son confort après une longue journée de travail. Un vieil homme au front dégarni, aux sourcils broussailleux et à la voix très basse lui avait fait passer une très mauvaise après-midi. Mais comme elle était une infirmière patiente et attentionnée, elle s'était occupée de lui. L'hypocondriaque. Bref. Maintenant, elle était chez elle. « Bonjour, » lança-t-elle. Elle posa ses clés et sa veste dans l'entrée puis alla dans le salon où elle trouva sa tante, installée dans le canapé avec une tasse de thé et regardant une émission de télé-réalité. Depuis qu'elle avait seize ans, elle vivait avec sa tante. Ses parents, très croyants et très républicains, avaient voulus l'envoyer dans un centre pour la « soigner » de son homosexualité. Elle avait préféré s'enfuir pour venir vivre chez sa tante Gilda. Elle était ouverte d'esprit et racontait toujours des histoires à dormir debout sur sa jeunesse. Il était difficile de trouver le vrai du faux dans ce qu'elle disait, mais Isobel l'aimait bien, et puis on ne s'ennuyait pas avec elle. Elle s'assit à côté de sa tante et entama la conversation. Cookie, son chien, se coucha à ses pieds et entreprit de grignoter le pied de la table basse. « Parle-moi encore de lui. » demanda Isobel alors que Gilda mentionnait un ancien président américain avec qui elle aurait eu une liaison. « Parle-moi de vous. » Elle avait déjà entendu leur histoire – digne d'un grand roman d'amour ou d'aventure – une douzaine de fois, mais c'était l'une de ses préférées et elle ne s'en lassait pas. Un grand sourire illumina le visage ridé mais heureux de sa tante. Elle aussi adorait cette histoire. Mais étrangement, et contrairement à son habitude, elle ne se lança pas dans son récit avec passion. Elle resta silencieuse, ses sourcils soudain froncés. « Je ne sais plus. » dit-elle. « Attends. » Isobel sentit une boule se former dans sa gorge. « Je... » Elle attendit, espérant que ce n'était qu'un égarement passager. « Où suis-je? » Isobel vit la panique qui prenait sa tante. C'était la troisième fois qu'elle avait un trou de mémoire comme celui-ci. La première fois, elle avait pris cela comme un signe de vieillesse. La seconde fois, elle ne s'était pas inquiétée car sa tante avait assez vite retrouver ses moyens. Cette fois-ci en revanche, elle sentit la panique s'emparer d'elle aussi. Se voulant rassurante, elle retira la tasse de café d'entre les mains de Gilda et prit ses mains dans les siennes. « Allez, viens. C'est l'heure de la sieste. » dit-elle patiemment, cachant assez bien sa peur. Elle se leva, entraîna sa tante à faire de même. « Ah... euh... Oui. La sieste. » Elle la suivit sans rechigner. Isobel la conduisit à sa chambre puis revint dans le salon. Son regard fixant sans le voir le poste de télévision qui diffusait toujours cette émission de télé-réalité, elle laissa la peur monter en elle et les larmes monter à ses yeux.

Baby i can see your halo

prénom/pseudo @ angèle. âge @ 19 ans. comment as tu trouvé le forum ? @ terrible. avatar @ olivia wilde. autres? @ ras.

Dernière édition par Isobel Monroe le Dim 16 Oct - 9:18, édité 4 fois