(M) AU CHOIX - cry me a river.

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Citation :

take my time today
tout est libre, sauf le fait qu'il soit parti pendant un an de Fire Island (où il est né) maintenant il est de retour pour le mariage de Sophie et de Graham. Il est toujours amoureux de Siobhan. Du moins, il tient toujours à se faire pardonner. Il peut réellement être con parfois, mais il sait aussi être gentil. Il sait qu'elle est la cousine de la fiancée, alors il se dit que forcément, elle sera là.

round my hometown
Les gémissements résonnent encore dans ma tête alors que je suis dans mon appartement. La pire vision qui m'a été donné de voir. J'ai mal au coeur, j'ai envi de gerber sur ma putain de vie. Je ne pensais pas avoir autant mal et vouloir faire autant mal à une personne. La vision de mon fiancé et de ma mère dans la propre chambre de mes parents est insoutenable. J'ai mal a en crever. Chaque coup de rein donné par Erik en ma mère me donne envi de le massacrer. Mais encore, il se tient devant moi, air coupable et je ne fais rien. Je suis comme anesthésiée. De l'extérieur, je semble neutre alors qu'en moi, tout ce que je croyais savoir se brisait. Il essaie de m'expliquer tout ça, alors que j'ai une bouteille de vodka à la main. J'en bois au goulot, ce n'est pas le moment de faire dans le classique. Je n'ai pas le temps pour la lime qui accompagne habituellement la boisson. Je ramasse quelques trucs, ses trucs à lui avant de pouvoir les lui jeter en pleine gueule. Il va souffrir, mais je ne sais pas encore comment m'habituer au mode de vie que je vais maintenant expérimenter. « t'es con, Erik. » Je ne le cris pas, parce que je ne crois pas en avoir la force. J'ai envi de m'éffondrer, mais pas devant lui. Il doit se casser, je ne peux plus le voir. Je n'en suis plus capable, car quand je pose mes yeux sur lui, je réalise que je l'aime encore. C'est insensé, je le sais. Je ne devrais plus l'aimer, mais c'est pas un truc qu'on choisit. Il s'approche de moi et pose ses mains sur mes épaules. « Dis pas ça, Siobhan ... » Il ose dire quoi, là ? Je hais cet homme à cet instant précis. Je me détache de lui et le repousse brutalement. Enfin, le plus possible. Je reprend une gorgée de Vodka et je lui lance à la gueule un truc qu'il m'a offert. « Pardon ? JE T'EMMERDE, FEATHERSTONE ! » Ouais, j'allais être ta femme, t'es super canon et tout, mais ça ne te donne pas le droit de me faire ça. Je n'ai plus de liens avec ma mère depuis ce moment et j'ai essayé d'éviter ce con le plus possible. Ça allait être le meilleur jour de ma vie, mais il a fallut qu'il ruine tout cinq jours avant le mariage. Ça avait certainement commencé avant, mais je ne veux pas savoir. Je ne peux plus pleurer dans les bras de ma soeur ou de Tez, même si j'ai pas envi de faire autre chose de ma vie. J'en ai marre, putain. Je lui jette d'autres trucs et je commence à me casser. J'vais aller ailleurs, là où il n'est pas. « tu comprends pas, attend ! » Il s'approche encore et me retourne par le bras. JE ne comprend pas ? Il ne comprend pas. Il est tellement proche de moi, que j'ai presque envi de l'embrasser, mais quand je pense à ma mère, je change d'avis. Je lui met la plus grosse claque de toute sa vie et je lui dis « Sohn einer Hure » et oui, je viens de te traiter de fils de pute, connard. Je sors de mon appartement. Je vais probablement aller voir Tez ou peut-être faire une virée du côté de ma soeur. Il m'arrête en gueulant, probablement en colère. « TU CROIS QUE JE COMPREND PAS QUAND TU M'INSULTES EN ALLEMAND ? » C'est vrai que c'est un truc que j'ai souvent fait quand on était ensemble. Je me retourne vers lui encore une fois et je lui remet une gifle. Tout ce que je pourrais faire n'équivalera jamais ce qu'il m'a fait. Je suis réellement en colère. « t'as compris ? très bien. C'est tout ce que tu mérites pour t'être tapé ma mère. » Je commence à partir pour la millième fois, mais il m'en empêche encore. Erik n'a jamais été du genre à lâcher. Il ne commencera pas maintenant. « mais attend ! » « attend quoi, Erik. » et c'est à ce moment qu'il s'approche, passe sa main sur ma hanche et m'embrasse. Je me laisse faire, surprise de voir qu'un baiser de lui me fait encore ressentir les même putains de sentiments. Il me relâche finalement et je ne sais pas quoi dire. « je t'aime toujours. Je suis désolé. » Je lève mon majeur gauche et j'essaie de me défaire de l'emprise émotionnelle qu'il a sur moi. « tu peux te les mettre où je le pense, tes excuses. ».