Lena Eardley ▬ I give up Coffee and Cigarettes

age 22 ans date et lieu de naissance 16 octobre 1989 à Londres statut Célibataire métier Travaille dans une boutique de vêtements / Escort groupe Lika a pair of Angel Wings

« J'ai très souvent été la risée de mes camarades. Pourquoi ne m'aimaient-ils pas ? Je l'ignore encore aujourd'hui, je n'étais pas vilaine, en classe j'aimais beaucoup aider ceux qui ne comprenait pas et je n'ai jamais refusé un ami. Enfin, je sais que je n'en aurais jamais refusé vu que je n'en avais pas. Si on devait me chercher dans une cours de récré j'étais celle qui était toute seule, assise sur les arbres en train de dessiner ce qui me traversait l'esprit, car même si point de vue social j'étais au point mort, j'ai développé un grand talent pour les œuvres artistiques. L'école primaire est la épriode où les enfants sont les plus méchants. Ils vous trempent vos nattes dans la peinture pendant les cours de peinture, ils vous prennent pour cible favorite lorsque vous jouez à la balle aux prisonniers en cour de sport et ils prennent toujours un malin plaisir à vous faire comprendre qu'ils ne vous aiment pas. Une fois au collège j'aurais pu espérer que ça change, qu'enfin j'aurais des gens en qui m'attacher mais non. J'ai continué à me sentir désespérément seule au milieu de tout ces adolescents qui ne voyait en moi que leur sujet de moquerie au quotidien. Au début, je confiais tout mes soucis à ma cousine Betty, nous étions du même âge, et durant toute la petite enfance nous passions nos après-midi chez notre grand mère, c'était elle ma meilleure amie, aussi différente l'une que l'autre, et pourtant il ne suffisait qu'un quart de seconde pour que l'une comprenne l'autre. Je lui disais tout, et elle était mon soutien, si bien que lorsque je recevais une moquerie, elle se gênait pas pour répondre et me défendre, j'aurais voulu être comme elle, mais ça ne se fera jamais, à la place j'ai préféré changer de personnalité. C'est ainsi qu'on arrive à un des points les plus noirs de mon adolescence. Petit à petit, j'ai commencé à être de plus en plus renfermée sur moi même, vivant chaque jours de cours comme une torture, et passant mes soirées chez moi dans ma chambre à écouter de la musique de façon à m'immerger dans un monde que moi même j'avais construit. Je peignais, dessinais, je ne sortais jamais, pourquoi faire ? Me rendre dans le fast-food du coin, seule, au milieu de tout les autres qui n'aurait fait que me fixer. Je n'aimais pas le regard des autres sur moi, je n'aimais même pas mon propre regard ; les autres me haïssait, et je me haïssait moi même d'être autant misérable. J'ai commencé à cacher beaucoup de chose à ma famille, notamment à Beth que je voyais de moins en moins. Au début, je sautais juste les repas du midi, personne ne faisais attention ce n'était pas grave, puis les repas du soir y sont passé ; et à la fin je suis arrivé à un point où chaque aliment que j'ingérais était recraché dans l'heure. J'avais ce besoin d'expier ma personne, comme si lorsque je vomissais ma nourriture, je vomissais la haine que les autres me vouaient, j'avais l'impression que plus je le faisais, plus il y'avait de chances qu'un jour je sois respectée. Débile non ? Peut-être, mais lorsque l'on a 15 ans et que l'on est rejeté de tous, on en vient à croire n'importe quoi. Cette histoire s'est tout de même fini à l'hôpital, j'ai fait un malaise, et là, ma mère a tout découvert. L'anorexie, le fait que je sois persécutée à l'école, le silence des autres ; d'un coup elle venait d'entrer dans mon monde et ce qu'elle vit la fit pleurer. Pourquoi je n'avais pas crié « au secours ! » plus tôt ? Je n'en voyais pas l’intérêt, ce n'était pas comme si cette comédie ne durait pas depuis plusieurs années. Je fus conduite en soin intensif, puis dans une maison de repos. L'air de la campagne m'aurait fait du bien ; bien sûr rare sont les personnes au courant de cette histoire, mes parents n'ayant jamais souhaité s'étaler sur mon malaise, pensant que cela m'apporterait plus d'ennui que de sympathie. J'ai donc vécu un an en maison de repos, continuant mes cours par correspondance. C'était une vision de l'école que j'aimais beaucoup, juste moi et mes livres, sans personne pour me regarder, ou m'injurier, « L'enfer c'est les autres » et bien j'étais comme qui dirait au Paradis. Pourquoi mes parents – ou moi même – n'y avaient pas pensé plus tôt ? Mystère. Mais de cette façon, je rattrapais mon retard avec d'autre jeune fille de mon niveau. Toute nous nous comprenions, dire que nous nous sommes aidées ne serait pas exact ; nous cherchions quelqu'un pour nous entendre et nous avons choisi d'être à l'écoute. Aujourd'hui, je n'ai de nouvelle d'aucune d'entre elle, mais j'espère qu'elles ont fait un bout de chemin, comme moi. Elles m'ont rendu « plus forte ». L'année suivante, celle de mes seize ans donc, je revins donc au lycée transformée, mon identité était toujours la même, et lorsque les gens entendaient mon prénom, ils ne cessaient de répéter derrière mon dos que j'étais « l'anorexique » je m'en moquais. J'avais appris à regarder à travers autre chose que le regard des autres, j'étais plus ouverte aux autres, lorsque ceux ci voulaient de ma présence. C'est ainsi que j'ai commencé à avoir mes premiers amis. Oui, les premiers. Ce n'étaient pas les sportifs de l'école, ni même de jolie fille qui portaient toujours les derniers vêtements mais c'étaient de vrai personnes qui aurait sans doute beaucoup gagné à être connu. C'est une belle histoire n'est ce pas ? La fille qui a réussi, celle qui peut désormais vous apporter une belle leçon de vie. Dire que j'aurais ma place au beau milieu d'une réunion pour alcoolique anonyme serait totalement débile, je ne l'ai pas, car même si je vous décris un « mieux » dans ma vie, elle n'est pas devenu plus rose. Au début, j'étais vraiment contente que des garçon s'intéressent à moi, qu'ils me disent que je suis jolie et qu'ils me fassent encore plus de compliment, mais tout ça ce n'était qu'un voile que chacun posaient sur mes yeux pour que je ne vois pas la réalité telle qu'elle était ; ils se moquaient juste de moi. Une fois, sortir avec moi était l'enjeux d'un pari ; une autre fois le garçon avait entendu à l'Eglise qu'il fallait faire de bonne actions pour être pardonner, j'ignore ce qu'il avait fait mais apparemment il devait penser que je pouvais apporter l'absolution, une autre fois encore, un autre profitait de moi pour que je fasse ses devoirs, et encore je n'énumère pas tout les autre qui se sont aussi moqué de moi. Y'a t-il marqué pigeonne sur mon front ? Je ne sais pas, je suis naïve et je le sais, mais bon Dieu ! Pourquoi faut il que je me fasse toujours avoir ? Je sais, parce que je continu encore & toujours à rêver du prince charmant. Je rêve qu'un jour un d'entre eux me voient différemment de ce qu'il s'imagine. Peut être que Lena est une fille unique ? Qui sait ? Seulement, il n'est pas né celui qui apportera une réponse à cette question, tout simplement parce qu'il n'existe pas, et j'ai commencé à me faire un raison lorsque je suis entrer dans le monde du travail. Un mode encore plus difficile que se que j'avais connu avant. »

Assise au beau milieu du salon privé d’un grand hôtel, Lena savourait sa cigarette, elle attendait quelqu’un, un client plus précisément Dominique Stevenson, c’était un nouveau elle ne le connaissait pas encore et elle se demandait encore comment cette personne avait pu avoir son mail. D’ordinaire, elle acceptait difficilement de rencontrer des clients seules, mais il avait payé une somme si importante en avance, elle n’avait pas d’autre choix que d’accepter. Pour répondre à la question. Non, Lena n’est pas devenu une Call-Girl, encore moins une prostituée ; le fait qu’après avoir avoir quitté le lycée, la jeune fille avait refusé de poursuivre ses études, estimant qu’elle devait mettre un terme à ses déboires avec les autres. Désormais, elle n’aurait que des relations de travail, et sa famille, et elle ne laisserait plus personne l’atteindre. Maintenant, c’est chose faite, mais au prix de nouvelles expériences. Tout d’abord, elle fût renvoyer de son premier travail car elle était beaucoup trop maladroite pour pouvoir apporter un simple café à ses patrons ; le second, elle fût renvoyé à cause de sa collègue de travail qui voulait absolument la promotion que Lena aurait pu obtenir ; ensuite, elle travailla comme serveuse dans un restaurant chinois, seulement étant allergique à une de leur sauce entrée en contact avec sa peau, Lena gonfla comme un ballon et à cause de la mauvaise pub qu’elle faisait, elle fût virée, une fois de plus. Que de malheur ! Seulement depuis près d’un an, elle a trouvé un emploi stable, dans une boutique chez Chanel, ça ne paye pas de mine, mais ça l’aide pour son autre emploi. Celui d’Escort-girl, car oui, assise dans ce grand hôtel, au beau milieu de riches hommes d’affaires, c’est ce que Lena est, une escort et d’ailleurs, elle attend en ce moment même un client qui aurait pris rendez-vous. « Excusez-moi, Miss Eardley ? Je suis Mme Stevenson » Lena se leva avec stupéfaction. Madame Stevenson ? Il y’avait une erreur, la personne était censée être un homme, debout devant la femme qui lui souriait elle ne comprenait pas, y’avait-il une erreur. « Oh ! Vous n’êtes pas la personne que j’attendais. Je suis désolée » « Non non, c’est bien moi Lena Eardley, c’est juste que, je m’attendais à .. vous êtes Dominique Stevenson ? » « C’est bien moi, vous vous attendiez à un homme, si ça vous dérange je peux .. » « Non non, tout va bien. Je suis Lena. Enchantée de faire votre connaissance. » « Enchantée de même Lena » Un simple concours de circonstance et pourtant ce moment changea la vie de Lena, du moins un de ses aspects, car avant ce soir-là, elle n’avait jamais pensé à être la cliente d’une femme ; elle n’avait d’ailleurs jamais pensé faire quoi que ce soit avec une femme, mais cette Dominique avait su très bien s’y prendre pour la mettre en confiance. Fière de sa première expérience, Lena décida donc d’élargir son champ de contact. Dominique devint rapidement une de ses clients régulière, et même sa favorite, car si dans sa vie les hommes avaient toujours été des sal**ds avec Lena, les femmes agissaient différemment. Peut-être à cause de son apparences de petites filles, ou de poupées ; certaines d’entre elles ne recherchaient même pas l’acte sexuel chez Lena, juste de la tendresse et quelqu’un à câliner. Tout ceci dura plusieurs mois, sans qu’aucun membre de sa famille ne l’apprenne ; Lena n’avait pas honte de ce qu’elle faisait, elle était devenu une femme, désirable & respectée ; seulement jamais personne de sa famille ne la voit de cette façon, ils sont tous convaincu qu’elle est un ange, alors elle leur ment, effrontément, et en vient même à adopter une autre personnalité devant eux, peut être le « vrai » elle ? Probablement, car l’image qu’elle se donne en société n’est qu’un rôle, mais aussi le seul moyen d’être enfin acceptée. « Pour moi ? » dit-elle, en ouvrant un écrin contenant une magnifique parure de perle. « Oui, c’est pour toi. Tu vois Lena, cela quelque mois que je t’emploi, et j’aimerais bien te faire une proposition. » Quelle genre de proposition ? Elle leva les yeux vers l’homme qui se tenait devant elle. Que voulait-il ? Elle avait peur de sa demande, mais en même temps elle ne le montrait pas, affichant un calme et une assurance digne d’une grande actrice. « Je veux ton exclusivité. Je veux que tu ne travaille que pour moi. » « Pardon ! Je suis désolée, je crains de devoir refuser. » « Mais tu ne peux pas, si tu refuse je ferais en sorte que tu n’ai plus aucun contrat » « Si vous croyez que ça va me faire accepter, je suis désolée Monsieur, mais je refuse de travailler pour quelqu’un d’autre que moi-même. Ce rendez-vous est fini » Elle quitta la table sur les nerfs, elle n’aimait pas quand les clients faisaient ça, quand ils s’imaginaient qu’elles pouvaient leur appartenir. Non, aucun d’entre eux n’étaient son prince, même si il y’avait une princesse parmi eux. Lena voulait continuer de faire librement ce métier qui l’avait libéré, même si pour cela elle devait se mettre plusieurs personne puissante derrière son dos.