CHARLY ☼ Tu es là toi aussi ? SUPER !

Invité à un mariage c’était surement la chose là plus désagréable pour Sean, il détesté être habillé en pingouin et faire bonne figure surtout quand ce week end il aurait du avoir sa fille. Sean avait retrouvé Beth, après le lycée, après l’université, le brun n’avait pas pu se résigner a vivre sans savoir alors il avait payé très chère des détectives pour retrouver sa perle et c’est au bout de 5 mois que ce fut le cas. Elizabeth était tombé dans une famille parfaite, un couple qui n’avait pas d’enfant, qui vivait rien que pour sa fille, il avait eu du mal à venir sonner mais quand il vit sa Beth, Sean eu un énorme coup au cœur. Magnifique, blonde, elle a 5 ans a présent, elle marche, parle et s’amuse souvent avec la crête de celui qui dit à Beth que c’est son oncle. C’était tellement plus facile ainsi, puis en plus il pouvait la gâter comme il le voulait. Se serait mentir de ne pas dire que Sean ne pense pas à Arizonna, il a aimé comme un dingue pendant longtemps alors oui son cœur faisait aussi des bonds dans sa poitrine quand il entendait ce prénom mais le gout amère de sa décision lui crispait le visage.
Sortant les valises du coffre du taxi, le jeune homme resta dans la rue à taper sur son mobile un SMS. Il réglait les dernières choses avant de l’éteindre totalement pour se reposer enfin. Les vacances il ne connaissait pas parce qu’il bossait comme un malade entre tout ses reportages alors là, il allait en profiter. Yeux posés sur son portable, Sean ne vit pas le taxi débarquer derrière lui. Arizonna y était, ça non plus il n’était pas au courant alors quand il se retourna pour voir la personne qui klaxonnait pour que le brun se pousse, Sean fit des gros yeux quand il aperçut la passagère derrière avant de se retourner. Elle ne l’avait pas vu, enfin il l’espérait parce que là, Sean n’avait pas envie de se disputer avec elle, le temps était passé et pourtant il était toujours capable de la reprendre. Son premier amour, sa première déception...

Je sortis donc du lit quelques minutes après avoir éteint mon portable qui répétait calmement un concerto de Vivaldi pour me réveiller. J'avais l'habitude de me lever en douceur avec un morceau classique de ce genre. J'avais passé une mauvaise nuit sans sommeil et j'hésitais un instant à sortir du lit de l'hotel quand mes yeux furent entièrement ouverts. Je quittai donc la douceur de mes draps pour rejoindre la réalité de la vie. La vie me souriait, j'étais heureuse. J'ouvris la fenêtre de ma chambre, poussai les volets avec douceur pour ne pas réveiller les autres locataire de l'hotel, et regardai quelques instants à l'extérieur. La ville était encore endormi et les lampadaires étaient les seuls vrais signes de vie. J'aimais ce silence ... Je fini par fermer mes fenêtres et rejoindre la salle de bain pour me laver. En entrant dans la cabine de douche, je fus prise de frissons, et en sortant, c'était encore pire. Je mis un peignoir sur moi et retournai dans ma chambre en tremblant comme si j'étais atteinte de la chorée d'Huntington. Ou était-ce le stress ? Quoiqu'il en soit, j'étais inquiète de revoir tout le monde. Sophie m'avait tant aidé, et je m'en voulais d'être partie comme ça. Une fois habillée d'une robe bleue, mes bagages en mains, mes voilà partie vers la navette m'emmenant sur l'ile.
Dans le taxi qui m’emmènerait au second hotel, j'écoutais de la musique pour me détendre. Juliett était déjà là-bas et elle me disait par texto que c'était magnifique. Et de ce que je voyais, ça l'était. La chanson allait bientôt finir, et j'étais si concentrée pendant que j'écrivais mon message à Ju' que je n'avais pas remarqué qu'on était arrivé. C'est le coup de klaxon qui m'avait ramené à la réalité. En voyant l'hotel, je rassurais le chauffeur et lui dit de me laisser simplement ici. Je posais une main sur mes cheveux attachés en un chignon (un véritable miracle en soi vu leur longueur) et lissa ma robe machinalement. Mon sac de voyage était à mes côtés et après avoir mit mes rays bans sur mon nez, je sortais de la voiture. Après avoir claqué la porte, je me retournais et me figeai. Je le reconnaitrais entre mille. Oh mon dieu. Sean ? J'aurais du me douter qu'il serait là, quelle idiote ! Mon ventre se retourna presque. Les larmes me montèrent aux yeux, et alors qu'il se tournait vers moi, je me rendis compte que les dictions étaient vrai. On oublie jamais son premier amour.

Son coeur faisait des bons. Sean ne pouvait pas dire qu'il avait oublié Arizonna, il l'avait toujours penser qu'elle était celle qui l'aimait mais voilà alors qu'elle était la derrière lui. Sean était bloqué, il pensait a Elizabeth, il pensait a sa fille qui ne demanderait jamais qui était sa mère ni pourquoi sa mère adoptive était brune alors qu'elle était blonde. Une lâcheté de la part d'Arizonna de l'avoir laissé, comment avait elle pu. Il était amer, amer de ce qu'elle avait fait. Soupirant quand il entendit son prénom, Sean se retourna. Il l'aurait reconnu aussi entre milles parce qu'on sait celle qui nous a fait vibrer pendant des mois puis pour Arizonna c'était facile. Sean abordait toujours sa crête brune plus courtes certes mais comme même. Rangeant son mobile dans sa poche, le brun hésitât sur le moment. L'éviter serait plus facile ! Oui faire semblant qu'il était devenu sourd au fils des années ! Pourquoi pas ? Allez Sean va t'en se disait il a lui même. Il voulait le faire mais non il pouvait pas parce qu'on oublie pas celle qu'on a aimé comme un malade. " Arizonna..." dit il en se retournant. Il la regardait de haut en bas souriant finalement, elle avait les cheveux court ou du moins attaché, une belle robe qui moulait toutes les formes que Sean avait affectionné pendant tant de mois et ses yeux. Ils étaient tellement parfait, hypnotisant, captivant, pétillant. Elle aussi allait au mariage. Logique. Elle était ami avec Sophie, lui aussi a une époque mais il fut toujours aussi surpris quand il regardait l'invitation a croire que c'était fais exprès. "Tu as pas changé toujours aussi belle ! Ça va ?" Avançant vers elle, le jeune homme lui fit la vise alors qu'elle était aussi bouleverser que lui, la blonde n'avait sûrement pas eu des nouvelles de sa fille, il l'aurais su sinon et espérait qu'elle lui en demande parce que peut être elle regrettait ! Oui Dean espérait, ça lui prouverait qu'elle était humaine, qu'elle avait aussi vécu leur histoire comme lui a fond. "Ça fait quatre ans comme meme, j'ai jamais eu du nouvelles !" dit il en souriant. Déboussolé, le jeune homme sentit son mobile vibré mais il ne décrocha pas trop hypnotisé  par elle ...

Mon estomac, mon coeur et tout mon être se serra en pensant à Sean, sa main sur ma hanche, sa bouche contre la mienne... Je m'egarrais simplement en le détaillant. Il n'avait pas changer, toujours aussi séduisant, toujours la même drôle de coiffure... Puis, les souvenirs: Beth, notre fille dont je n'ai pas voulu car je me trouvais trop jeune, trop insouciante pour avoir un enfant, mais pas assez pour le retirer de moi. Accoucher de son enfant, le serrer contre soi avant de le donner à une inconnue... Chaque jours je le regrettais. Mais on ne revient pas en arrière. On est pas des sorciers, on retourne pas dans le temps, on est pas Docteur Who, on a pas une cabine de police génialissime qui nous empêche de regretter les erreurs du passé. Non, on est humains. On fait des erreurs qu'on paye. Parfois toute notre vie. Beth me manque. Mais j'ai trop de fierté pour le reconnaitre, c'est certain. Arizonna... Lui disant mon nom, moi me remplissant de frisson. Putain Charly, retombe pas amoureuse, ça fait trop mal ! Mais franchement, ai-je simplement censé de l'aimer un jour ? C'est en revoyant les êtres qui nous ont manqués qu'on se rend compte à quel point on les aime. Sophie savait-elle que nous ne nous étions pas parlé depuis 4 ou 5 ans ? J'avais arrêté de compter depuis longtemps. Tu as pas changé toujours aussi belle ! Ça va ? A ce compliment, je rougissant en baissant les yeux sur ma robe et mes escarpins à talons noirs. Je répondais doucement Tu n'es pas mal non plus. Oui, oui, ça va et toi ? Il s'approcha de moi, me fit rapidement la bise, et son odeur me frappa de pleins fouet. Cette fragrance m'avait tant manqué, lorsqu'au matin, je me réveillais dans ses bras, la tête sur son épaule et que, la première chose que je remarquais c'était lui, et la douce odeur de son cou. Machinalement, je posais une main sur mon ventre, comme si c'était à nouveau nous, que beth était dans mon ventre, mais très vite, je la plaçais sur ma hanche, les larmes me montant aux yeux. Ça fait quatre ans comme meme, j'ai jamais eu du nouvelles ! Je mordillais ma lèvre, et pris une respiration. Si longtemps. Beth devait être si grande. Si belle... Notre proximité fit que j'entendis son portable vibrer. Je dis rapidement Vraiment désolée. Mais les communications de la France sont très chers. Je me suis un peu coupé des USA. Ton portable... J'eu un petit sourire et ravala mes larmes en essayant de ne rien laisser paraître à mon émotion. Peine perdu d'après moi.

Le passé il fallait l'oublier, Sean lui était passé a autre chose. Il entretenait une relation avec une femme depuis quelques semaines même si leur couple s'apparentait plus a des gens qui passent du bon temps qu'autre chose. Arizonna était la seule a avoir su garder le brun. Lui qui allait de filles en filles a l'époque du lycée, c'était révélé en faite un petit ami plus ou moins parfait. Il était fidèle et surtout il était rester auprès d'elle pendant sa grossesse alors que bon nombre d'homme aurait fuit. Sean avait sérieusement pensé que leur relation aurait pu survivre si il n'avait pas eu ces maudits regret a propos de l'adoption de leur fille. Regardant la blonde en face de lui, le jeune homme la vit doucement rougir quand il lui disait qu'elle était toujours aussi belle. C'est vrai, elle avait ce quelque chose qui hypnotisé Sean depuis toujours. "Moi ça va !" dit il simplement. Après lui avoir fait la bise, Sean resta proche d'elle, il avait limite envie de la retoucher pour voir quels souvenirs allaient venir dans sa tête cette fois ci. Peut etre celui de la fameuse soirée ou ils avaient conçu Elizabeth ou les nombreuses fois ou Arizonna dormait dans ses bras. Dire qu'il avait fallu qu'une fois pour que son avenir change. Son mobile le sortit de ses rêveries une première fois. Il préférait écouter Arizonna qui lui confiait qu'elle était partie en France. La chance. Lui était partit vivre a Boston après mais il n'avait jamais été ailleurs dans le monde. "Pas grave tu sais! Tu en eu de la chance, ça devait être magnifique a voir la France !" Sean préféra faire comme si il n'avait pas entendu la dernière partie de la phrase. Il avait l'impression que si il partait maintenant alors il allait la perdre. C'était stupide de croire ça surtout qu'ils n'étaient pas ensemble mais Sean l'avait toujours aimé, il ne voyait que par elle a un moment donné et elle avait l'air si triste et désemparée là. Mais le destin voulait que ça se passe autrement, son mobile de mit a sonner de nouveau et le brun soupira. "Désolé mais si c'est Elizabeth je vais m'en vouloir de ne pas avoir répondu! On se voit plus tard !" Il avait prononcer le nom de leur fille comme si de rien était après tout pour lui c'était rien. Il l'a voyait tout le temps mais il ne pensait pas que pour Arizonna c'était différent. Prenant son portable ou un fond d'écran de lui et sa perle était dessus, le jeune homme décrocha. Un simple mot et le brun s'éloigna pour aller a l'hôtel en faisant un signe a Arizonna comme pour lui dire au revoir. C'était sa fille au téléphone, ils étaient tellement proche que le brun avait du mal a savoir ou était vraiment sa place. Arrivé a l'intérieur de l'hôtel, Sean se posa sur un canapé et raccrocha finalement heureux...

Juliett me le disait souvent: Rien ne sert de culpabiliser, c'est fait. Rien ne sert de tenter de recuperer, c'est perdu à jamais. Passer à autre chose m'étais chose impossible. J'avais des amis, bien sur, mais j'avais peur de l'amour. Peur d'un accident et peur de ressentir à nouveau ses envies de vomir synonyme d'un nouvel enfant qui me rapellerais Beth. Quand je l'ai eu contre moi, son petit nez frottant ma clavicule, j'ai eu envie de la garder. Oui, il n'y aurait qu'elle, moi, et Sean. Mais voilà, j'avais trouvé la famille parfaite, chose que je m'étais gardé de dire à Sean, et je leur ai demandé de partir pour que je n'aille pas envie de la retrouver lorsque je l'ai posé dans leur bras. Oui, je ne pouvais pas dire au final à cette famille parfaite que je voulais garder Beth. Ca m'était impossible, c'était trop horrible pour eux. J'avais fait un choix. Une promesse. Et je tiens toujours mes promesses.
Il allait bien. Ca se voyait. Il semblait heureux. J'étais contente pour lui. Et à priori, il était seul. Je ne sais pas si il avait réussi à refaire sa vie. Surement. Il a toujours été un homme à femme. Il n’empêche que je peux me vanter d'être la seule fille qu'il n'a pas trompé ! Pas grave tu sais! Tu en eu de la chance, ça devait être magnifique a voir la France ! J'hochais la tête et pensa à mon pays d'adoption. C'était beau, oui, c'était stressant, ça bougeait tout le temps, l'accent était trop, la pluie désespérante, mais c'était mon pays maintenant. C'est très beau, c'est vrai, mais les gens sont différents. J'eu un sourire avant de le voir fouiller sa poche pour attrapper son portable. C'était poli d'avoir attendu ma réponse. Tout à fait lui. il me regarda et dit: Désolé mais si c'est Elizabeth je vais m'en vouloir de ne pas avoir répondu! On se voit plus tard ! Mon coeur s'arrêta presque de battre. Il n'eu pas l'air de remarquer ma surprise, ma douleur. J'essayais de tenir debout, de cacher mon mal être. Il s'eloigna en me faisant un signe de la main et je m'adossais au poteau le plus proche, repirant difficilement avant de m'effondrer en larmes. Mon dieu. Il avait retrouvé Beth. Ma Petite beth... Je tremblais et avais l'impression de mourir à l'interieur. C'était pas possible, injuste ! Non, normal. Il n'a jamais voulu se séparer d'elle... Je chassais les larmes de mon visage et courrais dans le hall de l'hotel et le vit, assit sur un canapé, l'air pleinement heureux. Pourquoi n'avais-je pas le droit à cela aussi ? Ah oui, parce que j'avais abandonné ma fille. Je m'approchais doucement et lui dis timidement. Tu l'as revu ? Elle est belle ? Elle te ressemble, non ? Je m'ecroulais sur le canapé et me mit à pleurer. Je suis désolée, si tu savais comme je suis désolée...

La France était un pays qui faisait rêvé Sean tout comme ailleurs aux états unis. Le manque d'argent de temps lui permettait pas de partir, il n'avait pas l'envie non plus parce qu'il pensait a Beth tout le temps. Il l'a voulait, l'avoir pour lui comme tout parents mais il ne pouvait pas. Saluant la blondinette, Sean s'en allait pour parler a la fillette au téléphone. Cette dernière lui racontait qu'elle avait vu son amoureux et qu'il allait même dormir a la maison, Sean se crispa parce qu'il restait un papa par procuration, il voulait pas voir sa fille grandir déjà qu'il avait loupé ses premiers pas et mots. Le jeune homme l'écoutait tendrement, il parlait d'une voix douce, posé, son coeur battait comme si il venait de courir un marathon. Souriant au bout d'un moment, il raccrocha. Alors qu'il s'apprêtait a se lever pour prendre sa chambre d'hôtel, Sean vit Arizonna arrivé. Elle avait l'air chamboulé, tellement triste, il venait de de rendre compte de son erreur. Elizabeth. " Tu l'as revu ? Elle est belle ? Elle te ressemble, non ? dit elle triste et timide. Sean souriait tendrement, il baissa la tête, hésitant puis il s'installa sur le canapé. Qu'est ce qu'elle attendait ? Des nouvelles ? Elle avait qu'à réfléchir avant ! Sean calme toi ! Elle était jeune se dit il. Oui jeune, trop jeune, le jeune homme lui avait pris du recule, il se disait que leur histoire avait été belle et que pour ça il ne pouvait pas lui en vouloir. "Oui, je l'ai revu! Elle me ressemble pas enfin elle a ton visage et mes yeux ! On dit qu'elle a mon mauvais caractère et ton goût pour l'art !" dit il en riant. Oui, Beth ressemblait a Sean, mauvais caractère, elle n'aimait pas qu'on lui dise quoi faire, elle adorait l'art et dessiner comme sa mère. Cette dernière qui s'écroulait. Choqué Sean se mit a genoux pour l'avoir a sa hauteur. Elle assise, il lui toucha doucement le visage en l'entendant s'excuser. Il essuya les larmes de Charly, poussa ses mèches sur le coté avant de s'asseoir a ses cotés. "Tu as fais le bon choix, c'est dur de dire ça pour moi mais il lui on acheter un chien rien que pour elle ! Rébécca ne travaille pas pour l'élever nous on aurait jamais pu !" La récupéré, Sean y avait pensé mais quand il avait vu tout ça, le brun c'était résigné. Beth était heureuse, elle avait tout de Charly, alors il comprenait le malaise de son ex...

Elizabeth. J'ai toujours trouvé ce prénom sublime. Parfait pour ma fille. Quand Sean me l'avait proposé, je n'ai pas pu refuser, parce que j'étais amoureuse de ce prénom. Comme dès que je l'ai eu dans mes bras je suis tombé amoureuse de ma fille. Je me faisais une telle joie de revoir Sophie, c'est vrai, ça faisait si longtemps que j'avais perdu de ses nouvelles. Peut être que Juliett avait gardé son numéro, et que sans me le dire, de peur que cela ravive des souvenirs enfouits... Ainsi, ma blondinette préférée aurait pu me prévenir de son mariage ! Ah, mais j'oubliais ! On l'avait vu, une fois, à Paris ! Elle avait mangé tellement de macaron à LaDurée que je lui ai pris une boîte de chaque sorte comme cadeau de mariage. Mais depuis, plus rien. Et elle nous a quand même invitées à son mariage. Tout comme Sean. Et ça, je peux dire que je ne m'y attendais pas.
Il l'avait revu. Mon petit rêve de chaque nuit était présent dans son esprit, son visage devait être imbriqué dans ses souvenirs. Et moi ? J'avais la memoire de ce poupon, pleurant de surprise. Des echographies durant lesquelles mon regard s'enfuyait, de peur de trop m'attacher. L'attachement envers ma Beth était la chose que je redoutais. Mais combien ai-je été stupide en pensant que je ne pouvais rien ressentir pour mon enfant, le fruit de cette nuit magique avec Sean !? Oui, je l'ai revu! Elle me ressemble pas enfin elle a ton visage et mes yeux ! On dit qu'elle a mon mauvais caractère et ton goût pour l'art ! J'esquissais un sourire avant de pleurer à chaudes larmes. Trop dur, trop violent, trop... Trop. Ma fille me ressemblait. Elle devait dessiner, et je n'imagine pas quand elle trouvera un appareil photo ce qu'elle fera ! Il se mit à ma hauteur, l'air choqué, étonné presque, de ma réaction. Que pensait-il ? Que j'étais sans coeur ? Non. En même temps, j'avais été si catégorique lors de mon choix... Il posa ses mains sur mon visage, je frissonnais. Retirant les traces de larmes perlant sur mon visage, je réussi à arrêter mes pleurs en me concentrant sur la respiration de Sean. Il repoussa quelques mèches de mon visage et me regarda dans les yeux avant de s'assoir à mes côtés. Tu as fais le bon choix, c'est dur de dire ça pour moi mais il lui on acheter un chien rien que pour elle ! Rébécca ne travaille pas pour l'élever nous on aurait jamais pu ! J'hochais la tête. J'étais d'accord. Un bébé si jeune, ce n'est pas rien, mais je l'ai perdu. Et je regrettais. Je posais ma tête sur son épaule et retira une dernière larme de mes yeux. Je peux... Je peux voir une photo ? Mon cerveau disait non non non ! J'allais peut être avoir mal, mais c'était un besoin. Ma petite Beth, j'allais enfin voir ce qu'elle était devenue...

Un contact. Des souvenirs. Sean touchait le doux visage de Charly. Si belle, si insouciante, il l’a revoyait à la fête vêtue d’une magnifique robe noir avec un peu de jaune dessus, sa voix si chantonnante, son sourire si authentique. Il était tombé amoureux ce soir là. Il était tombé aussi dans une spirale ou il ne ressortirait pas indemne. Ce soir ou tout à basculé, Sean a apprit à aimé, il a apprit aussi a ne plus vivre que pour lui. Charly. Arizonna peut importe comment elle s’appelait, ses cheveux longs ou son visage triste pour une décision qu’elle avait prise quatre ans auparavant. Le jeune homme était resté le même, protecteur, doux et peut être un peu brusque dans ça façon de parler. Il se tut pour le moment, touchant la joue de la blonde, séchant ses larmes à l’aide de son pouce. Assis à coté d’elle, il était heureux, pas de la voir ainsi mais de la savoir là, vivante auprès de lui. Egoïste ? Surement. Amoureux ? Toujours. On oublie pas le premier amour, on n’oublie pas la personne qui nous a donné la meilleure chose de notre vie. Elizabeth, petit rayon de soleil parmi le ciel, Sean en était heureux, Charly voyait les mauvaises choses, comme d’habitude à vrai dire. Elle était comme ça, fuyante, limite peureuse, mais dans ses bras, le brun se rappelait la femme aimante et douce qu’il avait connu.
Assis a ses cotés, le jeune homme la laissa posé sa tête contre son épaule, lui touchait doucement, tendrement sa joue du bout des doigts. Elle frissonnait comme d’habitude, il souriait comme il le faisait depuis toujours. Bredouillant Charly, lui demanda une photo. Sean ne fut pas surprit, elle était en droit de voir qu’elle merveille, elle lui avait donné. « Attend… » dit il en plongeant sa main libre dans sa poche de son jean. Sean avait des tonnes de photos, il voulait une qui était la plus parfaite mais aux yeux de ce père par procuration, toutes était sublime. Il fit défilé son album photo, laissant par moment voir des images de soirées bien arrosées, une photo de lui et Arizonna qui ne c’était pas résigné a ne plus l’avoir sur lui et puis la voilà. Beth. Fillette de quatre ans, bientôt cinq en face de son gâteau d’anniversaire. Elle avait les cheveux courts comme sa mère biologique, les yeux verts de son père et son monsieur lapin que Sean lui avait donné. Il lui donna le mobile, ne la regardant pas pour lui laisser un peu d’intimité. Réfléchis et posé, Sean mesurait les mots qui allait lui dire après. « Tu sais après le mariage… Je rentre à Boston peut être que tu pourrais venir avec moi, tu verrais Beth et tu dormirais chez moi ! » Une proposition qui ressemblait étrangement à un rappel des souvenirs communs, tout comme leur position ou elle était dans ses bras comme les nombreuses fois ou elle était mal…