ARIZONNA ❧ J'ai perdu tes lettres d'amour, ton adresse, et je crois bien qu'en route, je me suis aussi perdue...

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My life is kinda boring
@CHARLY'SLIFE




La jeune fille qui venait de pleurer n’avait pas encore de noms. Le 26ème enfant de la journée dans les Etats-Unis d’Amériques. Elle gigotait, pleine de sang, alors qu’il était seulement minuit passé de dix minutes. La mère posa la tête sur le coussin et soupira. « Arizonna Charly Knight, tu m’auras fait souffrir. » Sa soeur jumelle été née 30 minutes avant elle. Les infirmières commencèrent à écrire Arizona. Mais Olivia, la jeune maman, les fusilla du regard. « C’est Arizonna avec deux N. Pas un seul. A.R.I.Z.O.N.N.A » Tout en se confondant en excuse, les infirmières changèrent le prénom du bébé. Un prénom spécial, comme la future jeune fille qui voulait la voir devenir, qui avait été choisi depuis longtemps. De ses yeux innocents, le bébé fixa sa mère d’un air surpris, et sursautant à petit coup. Cet enfant était magnifique, comme sa soeur Juliett. Pourtant, qui aurait pensé que 18 ans plus tard, naitrait le propre enfant de Charly ?


« Souviens-toi des pas Ari’, tu peux le faire ! » La jolie blondie sautilla à pas mesurée. La danse, elle aimait ça. Avec le petit appareil photo jetable de sa mère, à 7 ans à peine, elle jouait avec la position des ballerines afin de rendre une scène parfaite à photographier. Elle regarda rapidement le monde dans la salle. Les trois quarts de la ville la regardaient danser. Ses joues rougirent elle se concentra sur ses pieds. A peine elle posa les yeux qu’elle eut une idée de photo. « C’est pas le moment Zonna ! » Souvent, déterminée comme elle était, la jeune fille se remettait d’elle-même à l’ordre. Elle était droite et douée. Sauf en géométrie, ce que son professeur de mathématique lui rappelait souvent : « Ah, mademoiselle Knight, si vous étiez aussi douée avec des ballerines qu’avec un compas ! » Comme disait sa mère, on ne peut pas être douée partout. Ju' elle, préférait la natation et l'histoire. Tout comme sa soeur, elle detestait les maths. La demoiselle fini sa danse et la pantomime continua lentement, ses amies prenaient place et l’art débuta réellement. C’était les mots de leur professeur. Lorsqu’ils sont ensemble, en « harmonie parfaite », rien n’est plus beau.



Arizonna s’arrachait presque les cheveux devant son contrôle de mathématiques. Fichu discipline. Heureusement que c’était le dernier test de l’année. Non, en fait, le dernier test de mathématique de sa vie. Ô grand bonheur. Encore quelques efforts de la jolie blonde et plus jamais elle ne verra cet enseignant avec son affreuse verrue sur la joue. La cloche sonna, la prévenant de la fin de son calvaire. La copie à demi vide, elle se leva précipitamment, reversant sa trousse au passage. Elle étouffa un rire et ramassa ses affaires sous le regard noir et narquois de son enseignant. Elle reposa le tout sur sa table, rendit sa copie avec un sourire hypocrite : « C’est tout mademoiselle Knight ? En même temps, votre soeur n'a pas L'air d'avoir fait mieux... » Elle hocha la tête avec un sourire mauvais. Ce dernier ria légèrement avant de prendre la copie de sa jumelle. Elle attrapa la main de cette dernière et la serra doucement. Juliett lui fit un clin d’œil et Aria retourna chercher ses affaires. En sortant de la classe, sa main fut kidnappée. Elle sourit au ravisseur avant de déposer un baiser léger sur les lèvres de son chéri. « Alors, ce contrôle ? » La blondie grimaça et répondit malgré elle. « Une catastrophe. Le positif ? Je ne verrais plus jamais la tête de Parkson. » Sean ria doucement, caressant tendrement la main de Ria’ de son pouce. Arizonna, souvent, s’étonnait de sa chance. Elle vivait dans une jolie ville tranquille, sans histoire et avait trouvé l’homme de sa vie depuis quelques semaines. Ils avaient joué au chat et à la souris durant une soirée, pour finir dans un lit ensemble et continuer leur route amoureuse sans se lacher. Une jolie histoire pour un joli couple. Mais tout d’un coup, Arizonna lâcha la main de son chéri pour foncer aux toilettes. 11 heures, et elle partait vomir pour la 5 fois cette semaine. C’était le début des complications.

« Oh mon dieu, Oh mon dieu ! » Charly tournait en rond dans les quatre murs qui le lui permettait. Et à ce moment-là, elle était dans les toilettes du lycée et elle venait d’avoir le résultat de son test de grossesse. La porte d’une autre toilette s’ouvrit et, surprise, Arizonna lâcha son test. Une jolie blonde bien connue le ramassa et le regarda furtivement l’air embêté, puis le rendit à Arizonna. « Désolée ma belle. Je me disais bien que tu n'étais pas bien ces derniers temps… » Dit Sophie. La future maman hocha la tête et s’effondra en pleurant. Elle s’écroula par terre et son amie d'enfance tenta de la rassurer. « Je peux t’assurer que ça va aller. Je serais toujours là, d'accord ? »



Le moment parfait. L’instant magique. Le visage expressif. Voilà ce que recherche un photographe. Quelque chose qui parlera rien qu’avec une image. Plus fort que des paroles de chansons, plus touchant que des mots : Une photo. Rien qu’un instant figé sur du papier glacé. D’une simplicité enfantine pour certains, cet art, ce don pour la photographie n’est pas donné à tout le monde. On a toujours dit à miss Knight que si elle ne perçait pas dans la danse, elle ferait une excellente photographe. Malheureusement, les chevilles de la demoiselle étant fragile, elle devait se diriger vers la photo. Jamais Charly ne regretta ce choix. Elle adore les appareils photos et leur différents objectifs qui impliquent une technique et un art toujours différent. Aucuns objectifs ne donnaient le même rendu et c’est pour cela que la demoiselle avait près d’une quarantaine d’appareil photos. Passant des plus vieux réussi à récupérer aux vieux du village d’à côté après quelques services aux dernières générations. C’était son échappatoire pour cacher son mal être, son terrible secret. « Je suis enceinte ! » La blondinette aux yeux bouffis et rougis à cause des larmes qui perlaient sur son visage baissa la tête. « Oh mon dieu. » Sean la serra dans ses bras et fut adorable. Pourtant, Arizonna ne voulait pas de cet enfant. Elle était trop jeune, trop insouciante, pas assez grande... En rentrant chez elle, Aria s’effondra en larmes pour la cinquième fois de la journée sur son lit et rumina sur sa dure vie. Elle détruisait tout sur son passage ces derniers temps. Sa relation amoureuse, ses études, les repas de famille, tout… Juliett l'écouta tout déballer et sa jumelle avait directement comprit son point de vue. C'est avec elle qu'elle osa révéler à ses parents sa grossesse. Il la chassèrent de chez elle. Elle alla chez Sophie pendant que Juliett cherchait un appartement. Et le fait que ses parents l’aillent rejetée la blesse fortement. Elle se gardait bien d’en parler à quiconque, elle avait trop de fierté pour ça.


« Sophie, je vais faire comment ? » Depuis le bac à sable, Sophie et Arizonna étaient amies. Véritables inséparables avec leurs deux autres compères, c'était cependant envers Sophia qu'Arizonna se révélait vraiment. Sophie s’est vite attaché à la douce et déterminé Charly. « Il va surement te dire qu'il comprend que tu ne veuille pas la garder. » Krislin leva ses yeux brillants de larmes sur Sophie et murmura : « Tu penses ? Dès qu'il a vu l'échographie, il a dit: Si c'est une fille on l’appelle Elizabeth. Beth, ça sonne bien comme surnom, non ? Sinon, Maxim. » Sophie hocha la tête. « Il comprendra. Et puis, sinon, je lui là, et Juliett aussi ! » Aria essuya ses larmes. « Tu as raison. Merci milles fois Sophie. » Mais Sean avait du mal à comprendre. Il continua a suivre attentivement l'avancement de la grossesse, persuadé que Charly changerait d'avis. Arriva la naissance de Elizabeth Saphyr Hopkins, le petit bébé le plus adorable du monde, qu'Arizonna abandonna. En faisant cela, Sean eut si mal qu'il ne voulut plus entendre parler de Charly. Elle a tout lâché, partie en France sans avoir son diplôme, a tout oublié en photographiant la tour Eiffel, elle a oublié son premier prénom, se faisant appeler Charly, s'est coupé les cheveux... Juliett lui téléphonait souvent, avant de venir la rejoindre après avoir obtenu son diplôme. Elle est devenu le modèle de Charly et toute deux prirent gout à la vie parisienne. Cependant, jamais elle n'oublia sa Beth...

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[i]Baby i can see your halo

Bienvenue à toi et très bon choix d'avatar

Ma chérie enfin celle qui a abandonné notre enfant

Merci d'avoir pris le scénario et WELCOME

Bienvenue.

j'adore ta fiche
Exactement comme je l'avais pensé

Comme ça convient à Sean, je valide.