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Ziggy-Marley Dallaway❝ l'amour ça pu ❞age @ 18 ans date et lieu de naissance @ 31 juillet 1993 à Port Elizabeth, Afrique du Sud statut @ célibataire métier/études @ étudiante en droit groupe @ i'll be your guardian
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- commence ses repas par le dessert, au cas où elle meurt avant la fin du repas, elle aura eu le meilleur △ elle laisse toujours un petit bout dans son assiette d'ailleurs △ écoute presque tout le temps de la musique △ elle fait du violon depuis toute petite, plus une habitude qu'une passion △ elle vit avec ses deux soeurs △ elle est la cadette du trio △ elle ne supporte pas Siobhàn-Zeppelin, l'aînée qui lui ressemble trop △ elle trouve sa grande soeur Maxence-Beryl trop parfaite, elle essaye toujours d'arranger les choses entre ses soeurs △ elles habitent ensemble dans un appartement à staten island △ elle s'est rebellée contre ses parents à seize ans pour quitter le foyer familiale et rejoindre ses soeurs qui vivaient déjà ensemble △ Maxence-Beryl est la seule à bien s'entendre avec ses parents, elle leur donne d'ailleurs souvent des nouvelles de ses soeurs △ ZM est son surnom △ elle consomme une tonne de café △ elle étudie le droit parce qu'elle ne sait pas quoi faire, il parait qu'on y gagne bien après △ elle est très très intelligente mais ce gâche énormément △ elle peut passer la nuit entière à danser en discothèque △ elle rentre d'ailleurs souvent alcoolisée pour le malheur de ses voisins △ elle aime commérer et savoir tout sur son voisinage △ elle éternue comme une camionneuse △ souriante et attachante, elle est aussi une vraie garce et quand elle aime pas, tout le monde le sait △ véritable enfant, elle affectionne les jeux qualifiés de débiles par les adultes △ elle aime s'amuser et ne se prend jamais la tête △ elle n'a jamais été amoureuse ni même en couple et hais l'amour △ elle refuse de tomber amoureuse mais c'est pas pour autant qu'elle est une petite vierge innocente △ elle ne fait pas confiance aux gens et à très peu d'amis véritables mais une tonne de potes △ elle aime faire du sport et se rend dans un centre de fitness deux fois par semaine minimum △ elle joue dans un club de jazz pour gagner un peu d'argent △ ses soeurs parviennent à ses besoins mais pas à ses sorties △ elle mange un gros pot de fromage blanc par semaine △ elle est issue d'une famille aisée △ spontanée, sa parole va souvent plus vite que sa pensée, ne lui donnez pas de secret à garder △ elle prend soin de ses cheveux comme personne △ elle fume et consomme quelques drogues en soirées mais cela ne fait pas d'elle une accro △ c'est souvent elle le centre dans les soirées △ jolie, elle profite de son visage d'ange pour rouler tout le monde dans la farine △ quand elle veut quelque chose, elle l'a △ elle reste tout de même mystérieuse car personne ne connait ses pensées, ses secrets, ce qu'elle est vraiment △ rentrer dans son coeur, c'est ne plus en sortir △ elle sait faire que les pâtes △ son violon s'appelle Monks △ ses doigts son remplient de bagues △ elle explose de rire lorsque l'on lui fait des guilis
My life is kinda boringIntelligente. C'est ce putain de mot qui est sortit de la bouche de cet homme.
Intelligente. Sa bouche s'est ouverte puis fermée. Sa moustache s'est retroussée. Il l'a dit, il l'a osé. Il ne m'avait pas préparé à ce mot. Il l'a prononcé, comme ça, de but en blanc, sans crier garde. Ma mère n'y a pas cru. Elle a rit, m'a ébouriffé les cheveux de sa main remplie de pierres précieuses. Son sourire s'était crispé comme à chaque fois qu'elle cache une gène naissante. Elle a essayé d'afficher un air complice comme si elle pouvait être complice avec une quelconque personne. Je le savais bien. Cet affront, ce minuscule mot dit par un vieux péquenot à la science infuse avait repoussé ma mère sur ses tranchées. Je l'imaginais très bien, armure sur le dos, épée en main, se cacher derrière son casque comme elle le fait si bien avec ce monstrueux sourire qu'elle pensait beau.
« Vous devez faire erreur, elle ne peut être intelligente. » Voilà que maintenant elle me tapote le genou faisant cliqueter ses bracelets. Tout était parfait chez elle. Son maquillage qu'elle peaufinait chaque matin durant de longues minutes, sa jupe sans aucun plis, sa coiffure exemplaire, tout était parfait, son image était parfaite. Là, elle en prenait un coup. Intelligente. Sa propre fille ne pouvait l'être. Ce mot résonnait dans ma tête comme une mélodie. Il prenait tout son sens. Intelligente. L'intonation, le nombre de syllabe, la façon dont il avait été prononcé par l'homme, j'analysais tout. Je restais là, bouche ouverte, immobile.
« Je suis certain de mon jugement, cette gosse est très intelligente. » Il le répétait, une seconde fois. Le regard interrogateur de ma mère se pose sur moi. Sa chevelure rousse ondule sous ce geste. Elle me fixe longuement et moi, je suis là, immobile, sans voix.
Intelligente. Le vieux avait vu au-delà de l'apparence, au-delà de mon apparence de petite fille parfaite, calme. Il avait su regarder et lire dans mon âme ce que personne n'avait su faire jusqu'à présent. Pas même moi n'était au courant de ce trait de caractère majeure de ma personnalité. Le sourire parfait de mère disparait peu à peu. Elle comprend maintenant le sens de ce mot.
Intelligente. Comment avait-elle fait pour ne pas le voir? Une légère étincelle brillait maintenant dans son regard. Son esprit analysait tant de choses à la fois. Elle voyait de nouveaux horizons pour son gosse. Pas même mon père n'avait su dire ce mot. J'étais pour lui une plante qu'on arrosait une fois par semaine. J'étais pour lui, une bonne gosse qui sait écouter les ordres et les appliquait. Bon résultats, sage, une gosse exemplaire polie, une plante qu'on avait bien fait pousser. Lui aussi allait être choqué de ce diagnostique.
Intelligente. Et moi, sans voix, je comprenais que ma vie changerait maintenant.
Mon enfance aurait pu être parfaite. On habitait dans une grande maison de bord de plage. Il faisait beau et chaud tout le temps. J’avais deux parents qui ne me refusaient rien, qui m’offraient tout. J’avais deux grandes sœurs aimantes qui me protégeaient. J’étais la dernière, une place de choix. J’avais toujours raison dans les disputes. Je m’en servais beaucoup. Siobhàn-Zeppelin, l’aînée, ne supportait pas que je sois la chouchoute. Elle faisait toujours en sorte que nos parents me crient dessus, mais ça n’était jamais comme ça, car j’étais la petite dernière. Et puis ça tombait alors sur Maxence-Beryl. Franchement, je ne sais pas comment elle a fait durant tant d’années, mais c’était comme ça. Elle a tout supporté, sans broncher, sans râler. Celle qui aurait du se rebeller c’est elle, pas moi ni Siobhàn-Zeppelin. Elle était la plus différente de nous trois. Elle est blonde, nous sommes brunes. Elle est muette. Au final c’est peut-être ça, je me dis que quelque fois, les parents l’ont jamais aimé. C’est pour ça qu’elle prenait tout. Parce qu’elle était ratée, qu’ils avaient fauté dans la conception du trio. Et pourtant, c’est la seule qui parle toujours aux parents de nous trois. Je ne sais pas comment elle fait, après ce qu’ils nous ont fait subir.
On allait dans le même collège. On avait que deux et un an et demi d’écart. On ne trainait pas souvent ensemble, on supportait déjà assez à la maison. Mais on était les sœurs Dallaway populaires au collège. Et pourtant, ma grande sœur et moi étions les pires pestes qui puissent exister. Je ne sais pas pourquoi ils avaient cette attirance pour nous. On avait rien de plus. Siobhàn-Zeppelin faisait du surf à haut niveau, je me débrouillais pas mal en violon et Maxence-Beryl dansait comme une déesse. C’est peut-être ça, on fascinait par ce qu’on réussissait. On faisait pas de bêtises, ou du moins elles étaient pas énormes. Je ne vais pas dire qu’on était parfaites mais tout comme.
Je me souviens de cette journée d’été. On était en famille à une compétition de surf à Port-Elizabeth, là où l’on habitait. Siobhàn-Zeppelin faisait partie de la compétition. Et on s’était disputées sur le trajet. J’avais donc mes lunettes de soleil vissées sur le nez et mes écouteurs dans les oreilles. Je ne voulais pas la regarder quand elle passait. Et pourtant, j’ai appuyé sur pause quand son tour arriva et je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir peur à chaque figure compliquée. Elle arriva deuxième ce jour-là, et je lui ai toujours dit que je ne l’avais pas regardé. Mais ce jour-là, Siobhàn-Zeppelin ne rentra pas la nuit. Elle devait rentrer en vélo après nous. Elle restait avec ses amis. Mais elle ne rentra pas. Elle rentra le lendemain matin. Cette fois-ci, ça n’est pas Maxence-Beryl qui prit tout, mais belle et bien Siobhàn-Zeppelin. Elle puait l’alcool, la cigarette et avait les yeux encore rouges. On fut interdite de sortie. Trois mois plus tard, on quittait l’Afrique du Sud pour les Etats-Unis. Je n’ai plus jamais eu de nouvelles de mes amis de la-bas, maman avait supprimé tout contact qu’on aurait pu avoir avec eux. Ca ne calma pas Siobhàn-Zeppelin. Elle sortait tous les soirs ou presque. Rentrait le lendemain matin. Nos parents étaient de plus en plus sévères. Mais Siobhàn-Zeppelin arrivait toujours à faire ce qu’elle voulait. Elle se foutait de tout et de tout le monde. Elle quitta le foyer familial à ses dix-sept ans. Maxence-Beryl la suivit deux ans plus tard, pour la « surveiller ». Et moi, j’entre prit dans reprendre le flambeau. Je faisais exactement pareil que ma grande sœur que je ne supportais plus. Peut-être car elle était comme moi, peste et insupportable. Je devenais celle que je haïssais, celle qui avait perturbé notre vie.
Elle ne comprend rien. Tout ce qui l'entoure n'est que dérision. Les paroles des personnes se font murmures. La femme qui est à ses côtés lui parle, lui sourit. Elle répond par politesse par un léger sourire. Ses yeux se perdent dans le vague. Encore une, une dernière. La musique se veut assourdissante. La chaleur de la pièce se veut pesante. Elle ne comprend pas ce que l'homme en face d'elle lui dit. Elle sourit, rigole et se vautre dans le fauteuil dans lequel elle est assise. Elle ferme les yeux, l'espace d'un instant. Des couleurs arrivent sur elle. Toutes les couleurs de l'arc-en-ciel sont là. Le rouge domine le reste. Elle rouvre les yeux et rigole avec sa voisine de fauteuil. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle rigole. Elle passe la main dans ses longs cheveux blonds et se concentre sur son verre. Scotch. Tant mieux. Cul sec. Elle se lève tel un robot et va se déhancher sur la piste de danse. La musique est bonne, entrainante. Elle danse hors du temps, pas sur le rythme. On dirait une déesse hors du temps, hors de l'espace. Elle a les yeux fermés et ses ondulations nous font perdre nos moyens. Elle rouvre les yeux, rigole. Un jeune la fixe. Elle lui sourit. Il lui tend son verre avec un clin d'œil. La chanson se termine et enchaine avec une autre, encore plus rythmée que la première. Elle se dirige vers le jeune homme qui est déjà entouré de deux femmes. A son arrivée, elles prennent peur face à cette blonde hors espace-temps. L'homme ne parait pas énervé. Il sourit même. Ils ne parlent pas. Elle seule veut parler.
« Je suis fêtarde, drôle, maladroite, attachante, spontanée, hyperactif, indépendante, courageuse, je suis une mauvaise fréquentation, cynique, je suis cultivée, rusée, rancunière, curieuse, imprévisible, mystérieuse, fragile, j'aime l'autodestruction et je suis une vraie garce par-dessus tout .. mais tout ça c'est quand je suis dans mon état normal. » dit-elle d'une voix quelque peu enfantine avec un léger accent. Elle lui sourit, heureuse de s'être présenté. Le jeune homme prend son amie par le bras. Il lui dit qu'il est l'heure de rentrer. Elle acquiesce et ils sortent main dans la main du bar. Dehors, il fait froid. Elle marche sans savoir où, comme à son habitude.
« Tu vois comme la vie se joue de nous. Nous aurions pu être riches et nous ne le sommes pas. Elle décide tout aux dés cette garce. Elle joue avec nous, toute nuance est essentielle. Nous ne sommes que ses modestes pions, qu'elle fait avancer à sa guise. Ses dents qu'elle aiguise puisent et nous détruisent. » dit-elle tout en continuant de marcher lentement. Elle lâche la main de son ami, d’un coup, et s’éloigne en courant.
« Je n'ai pas peur de perdre. Regarde-moi! Couleur, regarde-moi! Je n'ai pas peur de la vie sans couleurs! Je n'ai jamais eu peur! » Son ami, aussi alcoolisé qu’elle mais avec la drogue en moins, rit. Elle s’arrête, se retourne,
« Nous sommes que des pions. Je suis le roi, tu es le pion. » dit-il en entrant dans son jeu.
« Je ne suis pas effrayée. » Elle tourne sur elle-même en riant. Ses cheveux volent autour d'elle. Il y a du vent mais elle ne semble pas le sentir. La rue est déserte. Elle s'amuse à courir, à tourner sur elle-même. Le jeune homme la regarde faire, heureux qu'elle le soit durant un petit moment. Elle rit, soulevant en un rythme régulier ses joues roses.
« Un, deux et trois, Dieu est fière de moi. » Le monde tourne sans elle, restant dans un flou bafoué, l’univers autour n’existe pas. Seul le sien compte, celui qu’elle se créé à chaque seconde qui passe et s’évapore aussitôt. Les fils de la vie tracent la toile de notre destin. Chaque pas qu'elle effectue, dès lors qu’elle saute, que son corps encore trop frêle avance d’une case, qu’il se déplace sur le côté gauche pour revenir en sautillant au milieu et enfin s’arrêter, la toile se tisse. Transportée par la discorde du monde réel, évadée par la tristesse de sa route, souillée par la réalité de ses larmes. Trop concentrée sur son sauter, ramasser, elle n’entend que très peu les bruits alentours. Bruits dérisoires ou bruit sourd et beaucoup trop aiguë. Lui il reste ici interdit à l'observer. La toile se tisse, l'araignée la tisse. Elle le regarde de son regard enfantin, sourire malicieux aux lèvres. Elle lui prend la main. Ce contact, cette main si douce le fait sourire. Elle le tire en courant et en riant. Elle s’arrête net, comme perdue.
« Oui ! » crie-t-elle,
« Que se passe-t-il ? »,
« Echec au roi, par le pion. »,
« Et comment le roi va-t-il s'en sortir dis-moi, mon ange ? » La jeune femme ne répondit pas à la question du grand brun, pensive elle observait son jeu, celui qu'elle avait elle-même dessiné. Elle se retourna et contempla le visage de son ami. Elle posa sa main froide sur la joue chaude du jeune homme. Elle ressemblait à un ange, un ange déchu ayant perdu le goût de la vie. Les substances lui permettaient de la redécouvrir sous un autre angle. Elle fixa son jeu, sa toile d’araignée, ses fils entremêlés, ce bonheur passager partagé. Puis après un petit moment alors qu'il ne s'était même pas rendu compte que la partie était terminée, il la regarda courir sur la route, là où les araignées tissaient leurs toiles. Les araignées klaxonnaient, déviaient leur trajectoire, arrêtaient de construire leurs toiles. Son frêle corps était éclairé par les phares des araignées. Elle écarta les bras en plein milieu de la route des araignées et dans un seul souffle, un seul, elle hurla:
« Echec et mat. »Après mon séjour à l’hôpital suite à l'accident, j'ai été viré de la maison familiale. Je suis partie habiter avec mes deux sœurs à Staten Island. J'étudie le droit, plus parce que je ne sais pas quoi faire que par passion. Et c'est ainsi que j'ai rencontré Sophie, c'est ma voisine. On aime se raconter les potins du voisinage. Elle vient souvent à l'appartement et inversement. Il y a qu'un couloir à traverser après tout. Et je savais que j'étais invitée à son mariage bien avant de recevoir l'invitation. Si elle veut de l'ambiance, c'est les Dallaway qu'il faut à la soirée. Mais promis, on restera calme durant le mariage.
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Sujet: ZIGGY-MARLEY ✘ que voulez-vous faire graver sur votre tombe. quelque chose de court et de simple, comme je reviens dans cinq minutes. 
Sam 15 Oct - 19:53
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